sep
07
2017

Des déplacés occupent des écoles à Oïcha

Les déplacés occupent des écoles de la commune rurale de Oïcha dans le territoire de Beni, perturbant ainsi la rentrée scolaire 2017-2018. Cette situation commune affecte le fonctionnement de ces écoles, a dénoncé mercredi 6 septembre, James Katsuva, responsable de la sous division éducationnelle d’Oïcha.

James Katsuva explique les difficultés que rencontrent les écoles de cette cité: «C’est seulement ici à Oïcha, où il y a des déplacés qui n’ont pas encore voulu obtempérer à notre demande de libérer les salles de classe des écoles et ces écoles-là ont difficile à fonctionner; car de temps à autre ces déplacés restent dans les salles de classe. Ce sont des écoles qui se trouvent ici au centre de la commune rurale d’Oïcha et il s’agit de l’école primaire Mwangaza , école primaire Adonga , école primaire Masosi , institut Mukakira et l’institut Mabalako.»

Ces déplacés sont des personnes qui avaient fui les incursions des ADF dans les quartiers périphériques d’Oïcha, aujourd’hui sécurisés par les FARDC. Le président du comité d’accueil des déplacés d’Oïcha avait affirmé qu’au moins 104 ménages vivent dans les écoles de cette commune rurale.

Le 3 août dernier, l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, avait demandé aux déplacés qui occupaient les écoles de la commune rurale d’Oïcha et chef-lieu du territoire de Beni, de quitter ces lieux avant la rentrée scolaire, intervenue le 4 septembre. Il avait donné cet ordre lors du lancement de campagne de sensibilisation de ces déplacés afin qu’ils regagnent leurs maisons.

James Katsuva fait remarquer que la rentrée scolaire est timide dans plusieurs écoles de la sous division éducationnelle d’Oïcha. Selon lui, quelques écoles ont déjà ouvert leurs portes sur l’axe Mayi Moya-Eringeti.

«Il y a quelques écoles, au moins une dizaine, qui ont débuté avec les cours. Vers Mabalako, toutes les écoles de là fonctionnaient aujourd’hui [mercredi 6 septembre] et à Mangina, il y a au moins trois écoles du réseau des écoles  non conventionnées qui fonctionnent normalement», affirme James Katsura.

Radio Okapi

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