Les médicaments qui manquent sont surtout ceux utilisés pour traiter les malades qui souffrent de paludisme et les vers intestinaux chez les enfants. Des sources médicales indiquent que ce manque de médicaments a déjà fait des décès.

Au camp de réfugiés burundais de Mtendeli en Tanzanie, les réfugiés se lamentent du manque criant des médicaments ces derniers jours.

“La santé des réfugiés burundais n’est peut être plus une priorité car elle est en danger au vu et au su de tout le monde, surtout le HCR qui nous prend en charge. Ceux qui souffrent de la malaria, s’ils ne sont pas renvoyés à la maison sans recevoir aucun traitement, ils ne reçoivent qu’un seul comprimé. Comme conséquence, chaque semaine on enregistre au moins un mort, depuis fin janvier”, témoignent des Burundais, ajoutant que les plus vulnérables sont les enfants de moins de cinq ans.

D’autres préfèrent recourir à la médecine traditionnelle qui est beaucoup pratiquée par les Tanzaniens da la localité où est installé le camp de Mtendeli, ce qui n’est pas sans conséquence aussi, selon nos sources. Là aussi, des morts sont signalés, comme l’indiquent nos sources.

Les réfugiés burundais demandent au HCR et à ses partenaires de santé de sauver des vies humaines qui sont en danger.

Le camp de Mtendeli qui abrite plus de 35.000 Burundais n’a que deux postes de santé. Les réfugiés demandent au HCR d’installer au moins un poste de santé dans chaque zone.

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