Shima Diane Rwigara qui avait voulu se représenter comme candidate à la dernière présidentielle d’août 2017 au Rwanda, est doublement visée par la police. Entre autres causes de poursuite, elle aurait présenté devant la Commission Electorale Nationale (NEC) des faux documents dont certains signataires  sont morts et la compagnie de sa famille aurait opéré  des fraudes  fiscales.  

Ce mercredi matin sur les réseaux sociaux, une information circule : Shima Diane Rwigara est incarcérée. Des commentaires s’en suivent, mais personne n’en donne une évidence. Le journal en ligne Igihe.com interviewe le porte-parole de la Police,  ACP Theos Badege. Celui-ci dément l’information, mais il précise que la police enquête sur les responsabilités de Diane Rwigara pour le fait qu’elle avait déposé des faux documents à la NEC dont certains signataires sont morts et la compagnie de sa famille est soupçonnée d’avoir  opéré des fraudes fiscales.

Selon ACP Theos Badege, "La première accusation concerne directement Diane Rwigara et la deuxième est attribuée aux responsables de  la compagnie de sa famille", a-t-il montré l’aveu des responsables de cette compagnie devant l’Office Rwandais des Recettes (RRA en sigle anglais).

Le porte-parole de la Police rwandaise a rappelé que les faux documents dont il est question concerne les 600 signatures que Diane Rwigara devrait collecter dans tout le pays pour avoir droit d’être candidate à la présidentielle du 04 août 2017. Diane Rwigara et Gilbert Mwenedata sont tous deux qui ont voulu se représenter comme des candidats indépendants,  leurs candidatures ont été rejetées pour avoir présenté à la NEC des signatures des personnes décédées.

La NEC avait montré que Diane Rwigara avait trois signatures des personnes décédées. Il s’agit de Rudahara Augustin décédé dans l’hôpital de Kibagabaga  (Kigali) le 16 avril 2016, Maniraguha Innocent ainsi que Byiringiro Désiré.

Le fait accusé contre Diane Rwigara conduira la justice à poursuivre son collègue : Gilbert Mwenedata.

Safari Byuma Alphonse