Toutes les dispositions sont prises pour une rentrée scolaire sécurisée dans les zones touchées par l’épidémie à virus Ebola à Beni, dans la province du Nord-Kivu, a assuré mardi 28 août le directeur général de la lutte contre cette maladie au ministère de la Santé, Dr Ndoloko Bathé.

« Le volet de protection et contrôle de l’épidémie tant dans le milieu public que le milieu hospitalier est mis en place. Cette protection est aussi mise en place dans le milieu scolaire puisque la rentrée scolaire commence d’ici le 3 septembre. Nous sommes en train de nous préparer avec les autorités scolaires pour protéger encore mieux les enfants, qui aujourd’hui n’ont aucune protection face à Ebola », a indiqué le Dr Ndjoloko Bathé.

Dans une déclaration faire mercredi 22 août dernier, la société civile de Beni avait plaidé pour le report de la rentrée scolaire dans ce territoire. Elle dit craindre que des mesures adéquates ne soient pas prises pour protéger les enfants dans les milieux scolaires contre la maladie à virus Ebola qui sévit dans cette contrée.

Face à cette inquiétude, Dr Ndjoloko Bathé a promis que le ministère de la Santé allait mettre en place les dispositifs de lavage de main, de l’eau chlorée dans les écoles pour mieux protéger les enfants.

Il se dit satisfait qu’en dehors de ce dispositif à mettre en place, tous les piliers de la riposte soient installés.

« Le tout dernier c’est la thérapeutique. Nous avons nos équipes qui sont en train de faire la recherche active, qui font le suivi des contacts et qui gèrent toutes les alertes », a ajouté Dr Ndjoloko.

Pour la vaccination, il a précisé que le ministère a déjà franchi la barre de plus de 4 000 personnes vaccinées.

« Nous avons 3 laboratoires : 1 à Goma, 1 à Mangina et un autre à Beni et qui couvrent les échantillons qui viennent et de l’Ituri, et du Sud-Kivu, y compris tous les échantillons de la région. A côté de ça nous avons la partie appui psycho-social. Là aussi nous avons franchi la barre d’une dizaine de personnes guéries que nous avons fait sortir, nous approchons une vingtaine maintenant », s’est réjoui Dr Ndjoloko.

Radio Okapi