déc
31
2018

EN UNE ANNÉE, LE NOMBRE DE RÉFUGIÉS BURUNDAIS A DIMINUÉ DE PLUS DE 50 MILLE SELON LE HCR

Le HCR a rendu public le nombre actualisé de réfugiés burundais éparpillés essentiellement dans les pays de l’Afrique de l’Est.

Au 11 décembre 2018, le HCR comptait 364.824 burundais. À la même période en 2017, ce chiffre s’élevait à plus de 410.000 Burundais.

La Tanzanie est au sommet avec plus 219.769 réfugiés, suit le Rwanda avec 69.089 Burundais, la RDC héberge 42.309 réfugiés et l’Ouganda quant à lui abrite 33.657 Burundais.

À ceux-là s’ajoutent quelques réfugiés Burundais installés au Kenya et en Zambie. Plus de 80% de cette population vit dans les camps de réfugiés.

Dans son communiqué, le HCR s’alarme et assure que si rien n’est fait, la question des réfugiés burundais risque de ne plus préoccuper la communauté internationale.

« Les réfugiés du Burundi sont en train de tomber dans l’oubli. Le monde doit d’urgence aider ces réfugiés et les pays qui les accueillent, » a souligné Catherine Wiesner, Coordinatrice régionale pour les réfugiés et responsable du cadre d’action global pour les réfugiés du Burundi.

Par conséquent, les réfugiés Burundais arrivent en Tanzanie, au Rwanda et en RDC dans des camps saturés et ne trouvent que des abris temporaires. Les centres de santé s’efforcent de faire face à un nombre énorme de patients.

L’éducation est très basique et les enfants manquent de matériel scolaire. En Tanzanie, des centaines d’élèves suivent les cours sous les arbres.

Selon le HCR, le fond nécessaire pour aider ces réfugiés est de 391 millions de dollars.

Ce fond pourrait aider aussi les membres des familles dispersées à se retrouver, lutter contre les violences sexuelles et les grossesses non désirées, aider les mères à accoucher dans des dispensaires suffisamment équipés et les approvisionner en eau potable.

Le HCR dit que ces centaines de milliers de réfugiés burundais ont toujours besoin de protection internationale et une aide vitale d'urgence à court terme ainsi que des solutions pour l’avenir à plus long terme.

Infos SOS Médias Burundi

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