Encore quelques heures pour faire bouger les lignes.
Les leaders politiques et les anciens chefs d'État se sont exprimés sur la crise politique qui secoue le Burundi. À commencer par les anciens chefs d'Etat.
Domitien Ndayizeye demande d'abord à tous les chefs d'États de la Communauté Est Africaine de contraindre leur homologue Pierre Nkurunziza à rejoindre la table du dialogue. Cela constituerait une avancée significative, selon lui.
En ce qui concerne le retour des réfugiés, le sénateur Ndayizeye affirme qu'il est encore "tôt au regard de la situation". Pour Sylvestre Ntibantunganya (aussi ex-président de la République), si la situation est assainie, "les réfugiés pourront rentrer d'eux-mêmes."
Parmi les inquiétudes du sénateur Ndayizeye, il y a la criminalité qui semble se perpétuer.
D'autres personnalités se sont exprimées sur les différents points présentés par la médiation.
Selon la médiation, le dialogue doit déboucher sur un accord définitif avant juillet. Mais pour l'ex-président Ntibantunganya, il y a moyen d'y arriver avant si tous les acteurs y mettent de la bonne volonté.
Il est prévu que les pourparlers prennent fin ce dimanche avec un accord provisoire entre les protagonistes.
Source:SOS Médias Burundi