La fondation «Why do I exist» (« Pourquoi j’existe ») présentera un film documentaire sur l'entrepreneuriat au Rwanda après le génocide de 1994, pendant la 61^ème  session de la Commission de la Condition de la Femme (CSW61) qui aura lieu à New York au siège des Nations Unies ce 22 mars.

A cette occasion, le thème retenu sera : ″L’autonomisation économique des femmes dans le monde du travail en pleine évolution″.

"Nous avons filmé et créé un film documentaire sur l'entrepreneuriat, car nous voudrions inspirer la jeunesse africaine, en particulier les orphelins du Rwanda pour les stimuler et créer leurs propres activités génératrices de revenus", a indiqué Marie Claudine Mukamabano, la directrice de la fondation.

« Cet événement va susciter la foi et les aider à se soutenir et à aimer leurs proches et à développer une attitude souple et une approche critique pour résoudre les problèmes de leur vie quotidienne », a-t-elle-ajouté.

Afin de rendre le film accessible à travers le monde, la fondation a encouragé les collaborateurs, les partenaires, les investisseurs et les distributeurs à contribuer à cet événement important.

Marie Claudine Mukamabano, la fondatrice de «Why do I Exist», est une survivante de la tragédie du génocide de 1994 au Rwanda, qui s'est retrouvée entrain d’enjamber à gauche et à droite sur des cadavres des personnes qui ont été abattues devant elle.

« J’estime que «Why do I Exist» peut être proactif en attirant l'attention des gens sur les besoins des enfants au Rwanda. Notre aide est vitale pour leur fournir les outils dont ils ont besoin pour réussir à l'avenir, et ce sera l'occasion de présenter nos réalisations », a-t-elle soulignée

En raison du manque de soutien familial, les jeunes survivants sont particulièrement vulnérables et parfois l'extrême pauvreté peut entraîner des traumatismes. Ceux qui abandonnent l'école luttent encore plus pour obtenir des emplois ou trouver de l'argent pour démarrer des entreprises.

« Le Rwanda a beaucoup fait en termes d'égalité entre les sexes. Il est nécessaire de soutenir les gains d'égalité entre les sexes qui ont été réalisés dans les domaines du leadership des femmes et de la participation aux processus démocratiques.

« Il est également primordial de veiller à ce que les femmes soient économiquement habilitées pour les libérer du cycle de la pauvreté avec ses multiples conséquences telles que la violence basée sur le genre, la faible estime de soi et la dépendance économique », a encore indiqué Mukamabano