Jan
24
2019

Félix Tshisekedi doit prêter serment ce jeudi 24 janvier

Félix Tshisekedi va officiellement devenir le cinquième président de la RDC le jeudi 24 janvier et succéder à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001. Il s'agit de la première alternance pacifique du pays.

La journée s’annonce historique. Aux alentours de 12 heures GMT, Félix Tshisekedi, 55 ans, doit prêter serment au Palais de la nation, siège de l’actuelle présidence au bord du fleuve Congo, où l’indépendance avait été proclamée le 30 juin 1960.

La cérémonie doit avoir lieu en présence de « chefs d’État, des gouvernements et de délégations », selon les autorités. Pour l’heure, l’incertitude planait encore sur leur nombre. Dès le 20 janvier, plusieurs chefs d’État africains avaient salué l’élection de Félix Tshisekedi (l’Afrique du Sud, le Kenya, le Burundi et la Tanzanie), tandis que d’autres s’étaient faits attendre un peu plus longtemps.

Transmission des symboles du pouvoir

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne, dans un communiqué conjoint, avaient plus froidement « pris note » du résultat de l’élection toujours contestée par l’opposant Martin Fayulu. L’UA et l’UE, tout comme les États-Unis, se sont toutefois déclarés prêts à travailler avec le nouveau président. Washington et Paris doivent ainsi être représentés par leur ambassadeur en poste en RDC.

Pendant la cérémonie d’investiture, le président élu doit recevoir « les symboles du pouvoir » des mains de Joseph Kabila, avant de prononcer un discours. À 14 heures, le président sortant doit se retirer dans son bureau avec son épouse, tandis que le nouveau président et la première dame vont aller dans la salle VIP, avant un « entretien en tête-à-tête » à la « fin de la cérémonie ».

Dans son message d’au revoir adressé mercredi soir, Joseph Kabila a encouragé les « leaders politiques » à privilégier une « coalition » plutôt que la « cohabitation ». « Respectueux de la Constitution, je vais, demain, passer la main sans regret ni remords », a-t-il déclaré.

Sur les 17 chefs d'Etat invités, presque tous sont des Africains : Tanzanie, Centrafrique, Angola, Burundi et Soudan du Sud pour les pays voisins ; l'Egypte qui prend bientôt la tête de l'Union africaine ; plusieurs pays d'Afrique australe : Kenya, Namibie, Zimbabwe, Malawi, Afrique du Sud ; auxquels s'ajoutent l'Ethiopie, le Soudan, la Sierra Leone, Haïti, le Maroc et la Côte d'Ivoire.

La Zambie n'a, par exemple, pas été invitée, explique une source au protocole d'Etat. Le communiqué du président zambien Edgar Lungu demandant un recomptage des voix de la présidentielle n'a visiblement pas été apprécié. Autre absence notable : l'Ouganda et surtout le Rwanda, dont le président Paul Kagame a initié l'appel de l'Union africaine qui évoquait « des doutes sérieux » sur les résulats de l'élection. Autre voisin, le Congo-Brazzaville fait savoir qu'il devrait être représenté par son ministre des Affaires étrangères.

Félix Tshisekedi va officiellement devenir le cinquième président de la RDC le jeudi 24 janvier et succéder à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001. Il s'agit de la première alternance pacifique du pays.

La journée s’annonce historique. Aux alentours de 12 heures GMT, Félix Tshisekedi, 55 ans, doit prêter serment au Palais de la nation, siège de l’actuelle présidence au bord du fleuve Congo, où l’indépendance avait été proclamée le 30 juin 1960.

La cérémonie doit avoir lieu en présence de « chefs d’État, des gouvernements et de délégations », selon les autorités. Pour l’heure, l’incertitude planait encore sur leur nombre. Dès le 20 janvier, plusieurs chefs d’État africains avaient salué l’élection de Félix Tshisekedi (l’Afrique du Sud, le Kenya, le Burundi et la Tanzanie), tandis que d’autres s’étaient faits attendre un peu plus longtemps.

Transmission des symboles du pouvoir

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne, dans un communiqué conjoint, avaient plus froidement « pris note » du résultat de l’élection toujours contestée par l’opposant Martin Fayulu. L’UA et l’UE, tout comme les États-Unis, se sont toutefois déclarés prêts à travailler avec le nouveau président. Washington et Paris doivent ainsi être représentés par leur ambassadeur en poste en RDC.

Pendant la cérémonie d’investiture, le président élu doit recevoir « les symboles du pouvoir » des mains de Joseph Kabila, avant de prononcer un discours. À 14 heures, le président sortant doit se retirer dans son bureau avec son épouse, tandis que le nouveau président et la première dame vont aller dans la salle VIP, avant un « entretien en tête-à-tête » à la « fin de la cérémonie ».

Dans son message d’au revoir adressé mercredi soir, Joseph Kabila a encouragé les « leaders politiques » à privilégier une « coalition » plutôt que la « cohabitation ». « Respectueux de la Constitution, je vais, demain, passer la main sans regret ni remords », a-t-il déclaré.

Sur les 17 chefs d'Etat invités, presque tous sont des Africains : Tanzanie, Centrafrique, Angola, Burundi et Soudan du Sud pour les pays voisins ; l'Egypte qui prend bientôt la tête de l'Union africaine ; plusieurs pays d'Afrique australe : Kenya, Namibie, Zimbabwe, Malawi, Afrique du Sud ; auxquels s'ajoutent l'Ethiopie, le Soudan, la Sierra Leone, Haïti, le Maroc et la Côte d'Ivoire.

La Zambie n'a, par exemple, pas été invitée, explique une source au protocole d'Etat. Le communiqué du président zambien Edgar Lungu demandant un recomptage des voix de la présidentielle n'a visiblement pas été apprécié. Autre absence notable : l'Ouganda et surtout le Rwanda, dont le président Paul Kagame a initié l'appel de l'Union africaine qui évoquait « des doutes sérieux » sur les résulats de l'élection. Autre voisin, le Congo-Brazzaville fait savoir qu'il devrait être représenté par son ministre des Affaires étrangères.

 

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