Le ministre Déogratias Nsanganiyumwami, a annoncé qu’un nombre de 380 acquéreurs potentiels, remplissant les conditions exigées, ont déjà eu leurs promesses des parcelles dans ce quartier G6 situé en zone de Ngagara.

Ils doivent payer la totalité du montant nécessaire pour démarrer les activités. Il a appelé les autres acquéreurs potentiels à finaliser les paiements des frais nécessaires pour le démarrage des activités.

Il a souligné que le site est quasiment industriel, et non un quartier résidentiel et les acquéreurs potentiels ayant déjà des parcelles ont déjà démontré des plans industriels à exécuter.

Il a fait savoir aussi que tout acquéreur qui ne respectera pas les règles convenues verra sa parcelle retirée et qu’il n’y aura pas de transfert de parcelles ou de chantier en cours de réalisation.

L’annonce du ministre a soulevé un tollé du côté de ceux qui se disent propriétaires de ce terrain. Bugwingwiri Déo, septuagénaire et l’un de ce groupe, il s’indigne : « Le terrain nous appartenait auparavant. Je me suis marié dans la même place dans les années 1960. Ce n’est qu’après qu’ils nous ont chassés de ces parcelles, et les dossiers sont encore dans des tribunaux ».

Arguant que le problème ne date pas d’aujourd’hui, ces ’’propriétaires’’ se disent déterminés à revendiquer leurs parcelles. « Ces propriétés nous appartiennent. Si nous ne pouvons pas y construire suivant les normes exigées, qu’ils nous dédommagent au moins », s’indigne un jeune homme, rencontré sur place.

Le ministre a clôturé son point de presse en indiquant que des zones a caractères industriels seront mis de côté dans divers quartiers de la ville de Bujumbura, ainsi que les chefs-lieux des différents à l’intérieur du pays.

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