déc
28
2018

Il reste encore que sept pays ratifient pour que l’Accord de la ZLEC CFTA se concrétise

Il reste encore que sept pays ratifient l’Accord de la ZLEC/CFTA (Zone de Libre-Echange Continentale) et s’ajoutent aux quinze autres qui ont fait ce devoir, et ainsi la ZLEC pourra se concrétiser. L’on aura ainsi réalisé le rêve de créer un marché unique des biens et des services en Afrique, mais aussi d’instaurer le plus grand accord de libre-échange depuis la création de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) il y a 70 ans.

Cet accord, projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, vise à libéraliser le commerce intra-africain, à créer des emplois, à supprimer les droits de douane et à harmoniser le travail des communautés économiques régionales déjà existantes.

Une fois entré en vigueur, l’accord couvrira un marché de 1,2 milliard de personnes dans 55 pays avec un produit intérieur brut combiné de $ 2,5 milliards. L’UA a déclaré que l’accord réduirait les tarifs d’exportation, qui s’établissent actuellement à 6,1% en moyenne, et dynamisera le commerce intra-africain de plus de 52% après l’élimination des droits d’importation.

Le pacte vise à diversifier les exportations commerciales des industries extractives et à accroître les chances des petites et moyennes entreprises pour exploiter davantage les destinations régionales.

En ouvrant les frontières, il y a aussi une chance d’augmenter les opportunités d’emploi pour la population jeune et nombreuse de l’Afrique, en particulier pour les femmes qui représentent déjà 70% du commerce transfrontalier à petite échelle.

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique a appelé les pays plus petits, moins industrialisés et les plus grands à adhérer à cet accord, dans la mesure où il améliorera la facilitation des échanges et la coopération douanière.

Avec cet accord, on pourrait voir que les pays africains évoluent dans une direction différente de celle des États-Unis sous Donald Trump ou la Grande-Bretagne après le Brexit l’année prochaine, où le commerce bilatéral semble être leur avenir préféré.

L’intensification de l’intégration économique intervient également lorsque d’autres régions du monde prennent des mesures pour améliorer la compétitivité et se rapprocher des liens de commerce et d’investissement. En mars, par exemple, 11 pays de la région Asie-Pacifique ont signé l’Accord global et progressif sur la coopération transpacifique.

Ce Partenariat est le successeur du Partenariat transpacifique. Et même face aux sentiments populistes de l’Union européenne, la région a proposé de créer un ministre des finances unifié et un marché commun pour gérer la dette.

Malgré tous ses avantages, l’accord a commencé par un début fragile, avec des pays comme le Nigeria qui refusait de le signer – et encore moins de le ratifier. Au 25 Décembre, 49 pays avaient signé l’accord, le Togo devenant le 15ème pays à le ratifier pleinement.

Pour obtenir les voix requises, des négociations sont en cours pour discuter des dispositions spécifiques sur les investissements, la concurrence et les droits de propriété intellectuelle, en plus de l’adoption de politiques relatives au commerce électronique.

Compte tenu de l’énormité des changements structurels, l’Union européenne a annoncé qu’elle allouerait 50 millions d’euros (57 millions de dollars) au développement des stratégies nationales de mise en œuvre. Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, a également engagé des fonds pour soutenir cet accord.

Le Commerce du Commerce et Industrie de l’UA, Albert Muchanga, a déclaré qu’il était confiant que les voix restantes requises pour appliquer la ZLEC seraient réunies avant le prochain Sommet de l’UA en Février 2019. (Fin)

Il reste encore que sept pays ratifient pour que l’Accord de la ZLEC CFTA se concrétise

Kigali, 27 Déc. (ARI) – Il reste encore que sept pays ratifient l’Accord de la ZLEC/CFTA (Zone de Libre-Echange Continentale) et s’ajoutent aux quinze autres qui ont fait ce devoir, et ainsi la ZLEC pourra se concrétiser. L’on aura ainsi réalisé le rêve de créer un marché unique des biens et des services en Afrique, mais aussi d’instaurer le plus grand accord de libre-échange depuis la création de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) il y a 70 ans.

Cet accord, projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, vise à libéraliser le commerce intra-africain, à créer des emplois, à supprimer les droits de douane et à harmoniser le travail des communautés économiques régionales déjà existantes.

Une fois entré en vigueur, l’accord couvrira un marché de 1,2 milliard de personnes dans 55 pays avec un produit intérieur brut combiné de $ 2,5 milliards. L’UA a déclaré que l’accord réduirait les tarifs d’exportation, qui s’établissent actuellement à 6,1% en moyenne, et dynamisera le commerce intra-africain de plus de 52% après l’élimination des droits d’importation.

Le pacte vise à diversifier les exportations commerciales des industries extractives et à accroître les chances des petites et moyennes entreprises pour exploiter davantage les destinations régionales.

En ouvrant les frontières, il y a aussi une chance d’augmenter les opportunités d’emploi pour la population jeune et nombreuse de l’Afrique, en particulier pour les femmes qui représentent déjà 70% du commerce transfrontalier à petite échelle.

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique a appelé les pays plus petits, moins industrialisés et les plus grands à adhérer à cet accord, dans la mesure où il améliorera la facilitation des échanges et la coopération douanière.

Avec cet accord, on pourrait voir que les pays africains évoluent dans une direction différente de celle des États-Unis sous Donald Trump ou la Grande-Bretagne après le Brexit l’année prochaine, où le commerce bilatéral semble être leur avenir préféré.

L’intensification de l’intégration économique intervient également lorsque d’autres régions du monde prennent des mesures pour améliorer la compétitivité et se rapprocher des liens de commerce et d’investissement. En mars, par exemple, 11 pays de la région Asie-Pacifique ont signé l’Accord global et progressif sur la coopération transpacifique.

Ce Partenariat est le successeur du Partenariat transpacifique. Et même face aux sentiments populistes de l’Union européenne, la région a proposé de créer un ministre des finances unifié et un marché commun pour gérer la dette.

Malgré tous ses avantages, l’accord a commencé par un début fragile, avec des pays comme le Nigeria qui refusait de le signer – et encore moins de le ratifier. Au 25 Décembre, 49 pays avaient signé l’accord, le Togo devenant le 15ème pays à le ratifier pleinement.

Pour obtenir les voix requises, des négociations sont en cours pour discuter des dispositions spécifiques sur les investissements, la concurrence et les droits de propriété intellectuelle, en plus de l’adoption de politiques relatives au commerce électronique.

Compte tenu de l’énormité des changements structurels, l’Union européenne a annoncé qu’elle allouerait 50 millions d’euros (57 millions de dollars) au développement des stratégies nationales de mise en œuvre. Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, a également engagé des fonds pour soutenir cet accord.

Le Commerce du Commerce et Industrie de l’UA, Albert Muchanga, a déclaré qu’il était confiant que les voix restantes requises pour appliquer la ZLEC seraient réunies avant le prochain Sommet de l’UA en Février 2019.

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