mai
06
2019

Inquiétude au refugiés burundais sur la nouvelle campagne d’enregistrement des cartes Sim en Tanzanie.

Bientôt les réfugiés de la Tanzanie seront en dehors  de toute communication car, ils ne seront pas à mesure d’avoir des cartes  Sim .Ils pensent que c’est dans l’optique de les empêcher de  transmettre tous les messages sur la vie qu’ils mènent ainsi que l’insécurité qui y règnent.

Les réfugiés burundais des camps  se trouvant sur le territoire tanzanien sont  dans la situation d’impasse et cela c’est après que les autorités tanzaniennes aient  envoyé  un communiqué via les  messageries de téléphones mobiles.  Selon des sources sur place, un enregistrement biométrique (empreinte digitale) de tous les détenteurs de carte SIM dans le paysest prévu à partir du 1er   Mai 2019.

Les   réfugiés sont  inquiets du fait que ces derniers ne possèdent pas  les documents exigés par  la Tanzanian  Communication  Reguratory Autority TCRA en sigle.

Les documents demandés sont la carte d’identité nationale, la carte d’électeur  ainsi que le numéro de NIDA   lors  de  cet enregistrement il y aura la prise d’emprunte digitale pour toute personne possédant la carte sim

Les réfugiés trouvent ça injuste  car, parmi tout  les documents nécessaire,   ces  derniers ne possèdent ni l’identité de réfugié, et pour ce, il leur sera impossible d’avoir la carte sim. Malheur à eux car  il y aura une coupure de toute communication avec le monde extérieur.

Ces  réfugiés pensent que les autorités tanzaniennes  ont décidé de faire cette nouvelle campagne d’enregistrement sachant bel et bien que les réfugiés ne possèdent pas les documents exigés  afin que ces derniers ne puissent pas  communiquer.

 Ceux  qui se sont exprimés sur les ondes de la Radio Peace fm disent que  la Tanzanie   ne veut  pas que les réfugiés puissent révéler   au monde tout ce qui se passe dans les camps. Cela serait dicté par le fait que ces derniers temps les réfugiés sont maltraités par des imbonerakure  envoyés par le pouvoir de Bujumbura qui les oblige de retourner au pays par  force.

Des réfugiés ont été  portés disparu et des femmes ont été violées et aucun effort n’a été fait par la Tanzanie pour arrêter ces injustices faites au burundais. Le seul message que les réfugiés entendent toujours de  la bouche des autorités, c’est de retourner au pays  puisque la paix y  règne totalement.

 

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