Inquiétude au refugiés burundais sur la nouvelle campagne d’enregistrement des cartes Sim en Tanzanie.
Bientôt les réfugiés de la Tanzanie seront en dehors de toute communication car, ils ne seront pas à mesure d’avoir des cartes Sim .Ils pensent que c’est dans l’optique de les empêcher de transmettre tous les messages sur la vie qu’ils mènent ainsi que l’insécurité qui y règnent.
Les réfugiés burundais des camps se trouvant sur le territoire tanzanien sont dans la situation d’impasse et cela c’est après que les autorités tanzaniennes aient envoyé un communiqué via les messageries de téléphones mobiles. Selon des sources sur place, un enregistrement biométrique (empreinte digitale) de tous les détenteurs de carte SIM dans le paysest prévu à partir du 1er Mai 2019.
Les réfugiés sont inquiets du fait que ces derniers ne possèdent pas les documents exigés par la Tanzanian Communication Reguratory Autority TCRA en sigle.
Les documents demandés sont la carte d’identité nationale, la carte d’électeur ainsi que le numéro de NIDA lors de cet enregistrement il y aura la prise d’emprunte digitale pour toute personne possédant la carte sim
Les réfugiés trouvent ça injuste car, parmi tout les documents nécessaire, ces derniers ne possèdent ni l’identité de réfugié, et pour ce, il leur sera impossible d’avoir la carte sim. Malheur à eux car il y aura une coupure de toute communication avec le monde extérieur.
Ces réfugiés pensent que les autorités tanzaniennes ont décidé de faire cette nouvelle campagne d’enregistrement sachant bel et bien que les réfugiés ne possèdent pas les documents exigés afin que ces derniers ne puissent pas communiquer.
Ceux qui se sont exprimés sur les ondes de la Radio Peace fm disent que la Tanzanie ne veut pas que les réfugiés puissent révéler au monde tout ce qui se passe dans les camps. Cela serait dicté par le fait que ces derniers temps les réfugiés sont maltraités par des imbonerakure envoyés par le pouvoir de Bujumbura qui les oblige de retourner au pays par force.
Des réfugiés ont été portés disparu et des femmes ont été violées et aucun effort n’a été fait par la Tanzanie pour arrêter ces injustices faites au burundais. Le seul message que les réfugiés entendent toujours de la bouche des autorités, c’est de retourner au pays puisque la paix y règne totalement.