Elles ont été tuées dans deux attaques simultanées dans la nuit du 13 au 14 janvier. Elles ont visé le territoire d’Irumu, en province d’Ituri en République Démocratique du Congo. Les attaques sont attribuées aux ADF (Forces Démocratiques Alliées). (SOS Médias Burundi)

Les attaques se sont déroulées exactement dans les villages d’Abembi et Idoghu. C’est à une dizaine de kilomètres, à l’Est de la route nationale numéro 4.
L’administrateur d’Irumu indique avoir recensé 46 corps jusqu’à hier. « Les assaillants se sont servis de fusils, de machettes, haches et autres armes blanches pour tuer les gens. C’était terrifiant! Ce qui est regrettable, il y avait des femmes et enfants parmi les assaillants. Ils aidaient surtout pour transporter les armes et munitions », racontent des rescapés.

Des habitants disent que les attaques ont duré plusieurs heures avant l’intervention de l’armée. « Jusqu’au petit matin, les assaillants brûlaient des maisons et tuaient les gens sans être inquiétés », regrettent-ils.

L’administrateur d’Irumu indique que les attaques ont été perpétrées par les ADF, un groupe rebelle ougandais. « Ils se replient du territoire de Béni où ils sont pourchassés par des militaires. Ils mènent des attaques sur des villages sur leur passage », a expliqué l’autorité locale.

La coordination de la société civile d’Irumu et des sources officielles locales accusent les ADF de tuer des innocents. La Croix-Rouge en compagnie de jeunes volontaires sont intervenus pour récupérer et inhumer les cadavres.

Les autorités administratives et leaders de la société civile disent craindre le pire et demandent à l’armée de déployer ses éléments dans les villages pour protéger la population.
Source: sos médias Burundi.