déc
11
2018

Kigali : L’Atlas de la législation minière en Afrique 2018 (AMLA) : Démarrage en grande pompe

Un atelier régional de dix jours visant à débattre de questions relatives au développement durable du secteur minier africain, intitulé « L’Atlas de la législation minière en Afrique (AMLA) 2018 », a débuté hier, le 09 décembre 2019 à Kigali, au Rwanda.

 

L’inauguration officielle de l’atelier AMLA 2018 s’est déroulée à l’hôtel Serena le dimanche 9 juillet 2018 et a été officiée par le président-directeur général de l’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda et membre du Cabinet, Francis Gatare.

L’atelier réunit des universitaires et des praticiens du secteur minier qui exercent des activités de conseil auprès de l’équipe de recherche juridique afin de faciliter le partage des connaissances et la création d’un réseau d’experts africains spécialisés.

Il rassemble environ 120 participants du monde entier, notamment des responsables gouvernementaux, du secteur privé, des ONG, des organisations internationales telles que la Banque mondiale, la Commission de l’Union africaine, des universitaires et 61 étudiants en droit et chercheurs de 23 universités africaines.

Faire connaître la LBA, Hon. Gatare a souligné l’importance de l’atelier et du partage des connaissances sur le secteur minier. « Il est très important de continuer à former une masse critique importante de professionnels qui comprennent le secteur minier, la chaîne de valeur, afin de tirer pleinement parti des ressources naturelles », a dit M. Gatare avant de faire allusion a la necessite de tenir compte de l’environnement humain environnant le site minier :

« Lorsque nous légiférons dans le secteur minier, nous devons être conscients de ce juste équilibre entre récompenser l’investissement en capital dans le secteur tout en offrant une récompense appropriée à la communauté qui détient le droit de propriété ».

D’éminents participants de tout le continent et d’au-delà, notamment des représentants des gouvernements, du secteur privé, des ONG, des organisations internationales telles que le conseil principal du Groupe de la Banque Mondiale, la vice-présidence juridique, Mme Nneoma Veronica Nwogu, Mme Kate Mavuti de l’Université Strathmore residant au Kenya et divers des universitaires qui ont participé à une séance sur « la gouvernance et la transparence dans l’industrie extractive ».

Nneoma Veronica Nwogu, conseillère juridique principale du Groupe de la Banque mondiale, qui a piloté le lancement du Projet d’Atlas de la Législation Minière en Afrique, a brièvement présenté le projet et son évolution.

"Le projet a été lancé par la vice-présidence juridique de la Banque mondiale (...). Nous l’avons incubé pendant trois ans, mais il a toujours été conçu pour être exécuté sur le continent africain par une institution africaine, car nous estimons qu’il existe les capacités sur le continent et il est important d’utiliser ces capacités pour renforcer les capacités du continent, et c’est ce que nous observons en surveillant le mécanisme d’appui juridique africain qui gère le projet. " Nneoma Veronica Nwogu a dit

Le projet a été soutenu et bénéficie en permanence du soutien programmatique mondial (EGPS), qui aide à déterminer comment la Banque mondiale peut continuer à soutenir ce processus de renforcement des capacités.

Veronica Nwogu a déclaré : "Le programme propose une approche très sélective pour amener les étudiants de tout le continent à apprendre ensemble, à acquérir beaucoup de compréhension et, espérons-le, à concevoir une carrière dans ce secteur ; d’une manière ou d’une autre ayant les compétences nécessaires pour contribuer au développement du secteur minier. "

Un autre temps fort de la journée d’ouverture a ete la visite du mémorial du génocide et de l’étonnante course, un exercice stimulant de renforcement de l’équipe. Après avoir rendu hommage aux victimes du génocide des Tutsi de 1994, les étudiants ont été répartis en équipes et confrontés à une série de défis faisant appel à leurs compétences en matière de coopération, leurs connaissances en politiques gouvernementales et legislation minière. Maintenant familiarisés entre eux et avec leurs professeurs, les étudiants peuvent s’attendre à une semaine intense de conférences, de présentations et d’exercices pratiques dirigés par des experts du secteur.

À ce jour, le projet AMLA a formé 140 jeunes étudiants en droit africains, originaires de 54 pays.

http://fr.igihe.com/

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