La CNLG invite la France à juger 42 présumés génocidaires en cavale sur son territoire
La Commission Nationale pour la Lutte contre le Génocide (CNLG) reconnaît les efforts consentis par certains pays de la Communauté internationale pour le respect des Accords internationaux de 1948 relatifs à la prévention et à la répression des crimes de génocide. Elle fait observer toutefois que certains pays traînent encore les pieds.
Au chapitre de la justice française, la CNLG ne s’accorde pas avec la résolution du 21 juin 2018 où la France a décidé d’arrêter toute poursuite judiciaire contre l’Abbé Wenceslas Munyeshyaka malgré sa grande part de responsabilité dans le génocide perpetré contre les Tutsis au Rwanda en 1994 et d’autres crimes contre l’humanité, de viol qu’il a commis dans les enceintes de la Paroisse Ste Famille de Kigali dont il était Curé.
La CNLG rappelle ensuite que 42 Rwandais dont Agathe Kanziga Habyarimana, présumés génocidaires vivent en toute quiétude en France malgré les mandats d’arrêt internationaux lancés par le Rwanda à leur encontre et transmis à la justice française.
La CNLG demande enfin à tous les pays où le Rwanda a émis ces mandats de juger eux-mêmes ou d’extrader vers le Rwanda ces présumés génocidaires afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.
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