La France a fait une nouvelle offre à son programme de développement avec le Rwanda, avec un nouvel engagement dans plusieurs domaines, notamment l'énergie, les technologies de l'information et de la communication ainsi que banking.

Jeudi le 20 juin, le directeur général de l'Agence française de développement, Rémy Rioux, a dirigé une délégation pour s'entretenir avec le ministre des Finances chargé de la Planification économique au ministère des Finances, Mme Claudine Uwera.

Les responsables ont longuement discuté de la coopération au développement entre les deux pays.

L’histoire du Rwanda et de la France dans le génocide 1994 contre les Tutsis a été différente, principalement en raison du rôle joué par la France dans le genocide qui a coûté la vie à plus d’un million de personnes.

Le Rwanda accuse la France d'avoir formé et armé les milices qui ont commis le génocide, tandis que plusieurs dirigeants du gouvernement génocidaire ont accusé d'avoir participé à la planification du génocide.

Mais aujourd'hui, un nouveau chapitre a été écrit - cette fois, la coopération. Le président Paul Kagame s'est rendu en France pour rencontrer le président Emmanuel Macron.

Le président Macron n'a pas visité le Rwanda depuis son élection en 2017. L'ancien président Nicolas Sarkozy s'est rendu au Rwanda en février 2010, devenant ainsi le premier président français à se rendre après le génocide.

Par exemple, dans le secteur bancaire, Rioux a déclaré: «Nous allons signer une ligne de crédit d'un montant de 20 millions d'euros avec la Banque de Kigali. Nous avions par le passé été impliqués dans des banques locales par le biais de lignes de crédit », a-t-il déclaré à propos d'anciennes lignes de crédit signées avec BPR Atlas et la banque I & M.

Dans le secteur des TIC, Rémy Rioux a déclaré que l'agence envisageait de s'associer à Smart Africa - un engagement audacieux et novateur des chefs d'État et de gouvernement africains visant à accélérer le développement socio-économique durable du continent, entre autres projets.