La présence de la police rwandaise dans le camp des refugiés burundais de Mahama dans le district Kirehe contribue à la prévention et à la lutte contre les violences familiales. Les refugiés et leur représentant, dans le camp de Mahama, confirment cette réalité.

Nduwimana Jeanette, une femme d’une quarantaine d’années est refugiée dans ce camp, elle affirme que la police nationale est venue au moment opportun  puisqu’avant sa présence une certaine impunité régnait au sein du camp. Elle dit : « Avant l’arrivé de la police, il y avait des hommes et femmes qui abandonnaient leurs conjoints et allaient chercher d’autres partenaires et se sont surtout les enfants qui en soufraient ;  la présence de la police est vraiment utile dans notre camp, il n’y a plus de violences faites par les hommes envers leurs femmes et lorsqu’un cas se présente, la police intrvient et apaise la situation. Ce que je touve de très positif est que s’il ya quelqu’un qui commet un délit, il est poursuivi par la justice ».

Niyongabo Gibert, un jeune homme d’une trentaine d’années déclare que non seulement la police poursuit ceux qui commettent les délits mais également procède à la prévention des infractions en faisant des patrouilles nocturnes.

Pasteur Jean Bosco Kwibishatse, Président du camp des refugiés de Mahama, se réjouit, lui aussi de la présence de la police dans ce camp car  « le problème de l’impunité est résolu », indique-t-il. Kwibishatse explique : « Vraiment nous remercions énormément tous ceux qui  ont contribué à instaurer un poste de police dans ce camp. Les problèmes de banditisme et  de consommation de drogues qui étaient une pierre d’achoppement dans ce camp n’y sont plus et cela c’est grâce à l’intervention de la police ».

Ce mardi 18-08-2015, 982 refugiés burundaisont été reçus dans le camp de Mahama. Ils s’ajoutent à d’autres estimés à plus de 36.000 refugiés burundais dans ce camp.

Ntwali Aloys Gonzague, Radio Izuba