La Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a confirmé mercredi 18 décembre la fermeture de sa Base opérationnelle de Manono, à 450 km au Sud-ouest de Kalemie dans la province du Tanganyika. C’est par un vol héliporté organisé par la mission onusienne que les derniers agents, que compose le personnel civil, ont été évacués.

Selon les sources de la MONUSCO, les Casques bleus de la brigade Indonésienne ont déjà quitté Manono et ont été déployé dans les zones de grandes tensions dans les Kivus.

La logistique entrevoit l’évacuation d’une dizaine de containers restés encore à Manono par la voie routière ou par des vols spéciaux avant la fin de ce mois de décembre.

La population inquiète

Le désengagement de la MONUSCO à Manono inquiète plusieurs habitants qui craignent le regain de l’insécurité dans le territoire.

Ils affirment par ailleurs qu’ils sont souvent tracassés par les éléments de la police et des FARDC.

« Nous regrettons le départ de la MONUSCO. Nous étions mieux sécurisés par elle. Lors de l’incursion de la milice Twa, nous tous, nous sommes venus nous refugiés au quartier général de la MONUSCO », explique une dame de la cité Kanteba.

Le Conseil de la jeunesse de Manono a demandé à la MONUSCO de garder un œil sur Manono.

Son président Dieu merci Kabila invite la Mission onusienne à surveiller la situation sécuritaire de Manono et à plaider également pour le problème des routes de ce territoire.

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