La PARCEM propose au gouvernement de chercher un crédit d’urgence pour juguler la crise énergétique
Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution de Mentalités (PARCEM) fait savoir que le manque de stratégies est la cause majeure de cette crise. Selon cette ONG locale aucun barrage hydroélectrique n’a été construit depuis 30 ans. Le Burundi est le pays qui exporte le moins au monde et sans stratégie clair pour attirer les investisseurs. En 2010, l’importation du carburant accaparait presque la totalité des devises d’exportation. Il y a également l’absence de canaux stratégiques d’approvisionnement en carburant au niveau national et sous régional.
Faustin Ndikumana recommande au gouvernement de chercher des dons ou crédits d’urgence dans des pays amis sous forme de garantie ou de prêt direct pour remédier aux problèmes de devises. Il suggère également le contact des pays sud amis producteurs et exportateurs du pétrole pour rendre disponible des dons ou crédit en nature dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Il faut lutter contre la corruption pour gérer le peu de carburant que le pays dispose.
La PARCEM demande également d’assainir l’atmosphère politique pour recouvrer la confiance des partenaires traditionnels.