La partie gouvernementale boycotte le dialogue et le facilitateur plie bagage
Ce Dimanche 19 Juillet 2015, les participants aux assises qui se tiennent dans la capitale burundaise, Bujumbura, pour dénouer la crise politico-sécuritaire qui secoue le pays, devraient s’atteler à la question qui concerne le calendrier électoral. Malheureusement, le Gouvernement et le camp présidentiel s’absentent. Dans sa conférence de presse, le facilitateur Docteur Crispus Kiyonga dit que la continuation du dialogue dépendra de la volonté du Gouvernement. Docteur Crispus Kiyonga, qui assurait la médiation a dit qu’il va reprendre sa route pour Kampala mais qu’ils resteront en contact avec Bujumbura ; « Quand le Gouvernement burundais voudra bien revenir dans le dialogue, il va nous appeler », a-t-il signifié.
Du point de vue de l’opposition qui avait répondu massivement, c’est une désolation totale. Le président du parti FRODEBU Nyakuri et qui représentait la délégation de l’opposition dans ces dialogues, Jean Minani, s’est indigné : « Nous sommes en train de descendre dans l’enfer directement alors que nous aurions pu sauver le Burundi en dialoguant ». Il a ajouté qu’ils vont continuer la lutte politique d’une façon pacifique et les élections et les organes qui en sortiront ne regardent pas l’opposition.
Bigirimana Jean, pour Infos Grands Lacs