La société civile condamne les actes de violence qui s’observent encore
Dans une période de cinq mois, la commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) affirme avoir enquêté au moins 130 personnes assassinées.
Cette commission condamne les actes de violence qui s’observent encore au Burundi surtout dans les provinces de Bururi et Rumonge au sud ainsi que Bujumbura à l’ouest où des groupes armés tuent des populations civiles et ciblent certains administratifs à la base.
Dans un communiqué que la CNIDH a sorti ce vendredi, elle demande au Gouvernement de faire cesser les arrestations des gens pour le seul fait d’avoir participé dans les manifestations contre le troisième mandat du président Nkurunziza.
Jean Baptiste Baribonekeza, président de la CNIDH conseille aux autorités burundaises d’accélérer le processus de réouverture des médias indépendants et d’assurer la reprise rapide des activités des associations de la société civile.
La société civile est également préoccupée par la crise que traverse le Burundi.
La parole et action pour le changement des mentalités PARCEM demande aux protagonistes politiques de ne pas faire un dialogue qui dure longtemps à Arusha.
Par ailleurs, Faustin Ndikumana, président de l’ONG locale PARCEM, dresse cinq points essentiels que cette organisation juge très importants pour le futur du Burundi. Parmi eux figurent l’arrêt immédiat de la violence, la lutte contre l’impunité et la corruption, l’instauration de la démocratie et l’émergence économique.
Eloge Willy Kaneza