"Nous remercions l’Université de Kigali (UoK) pour avoir hébérgé les travaux de ce colloque", a dit Stephen Karangizi , DG de ALSF/African Legal Support Facility, une institution logée dans la BAD/Banque Africaine de Développement, principal bailleur de ce colloque. Il a beaucoup apprécié les différentes communications passées au cours du colloque trouvant qu’elles auront un impact certain dans l’amélioration des conditions de production du secteur minier africain.
"Sans contredit les participants à ce colloque seront le levain des changements positifs du secteur en veillant à sa nouvelle législation", a dit Philbert Afrika, Président du Conseil d’Administration de l’Université de Kigali.
Des experts en droit des mines, des géologues et autres ingénieurs en mines venus du Rwanda, de l’Afrique du Sud, de la RDC, du Sénégal, du Mali et des autres pays de l’Afrique de l’Ouest, ont discuté sur les défis de ce secteur dont la question de cas d’exploitation illégale des mines.
"Le secteur minier africain est suffisamment réglementé. Cependant, il s’avère que certains explorateurs miniers contourne ce code minier et travaillent dans l’illégalité sans qu’ils aient le permis d’exploitation", a dit prof Idi Gaparayi, doyen de la Faculté de Droit de l’UoK au cours de sa communication intitulée Illegal Mining in Africa.
Pour le Dr Fidèle Masengo de KIAC/Kigali International Arbitration Center a parlé de l’importance de son Institut dans le réglement de contentieux pouvant surgir entre partenaires et investisseurs dans le secteur.
Les étudiants en droits venus des universités africaines ont apprécié la qualité des débats menés au cours de ce colloque particulièrement les questions de procédure de la nécessaire obtention de permis d’exploration et d’exploitation des mines et une nécessaire transparence dans la production minière.