Le bureau de la médiation dans la crise Burundaise indique que le fait de ne pas respecter la date butoire de fin Juin dernier en ayant conclu un accord, n’est pas de sa responsabilité. 

“Nous, nous étions prêt à aider les protagonistes pour trouver une solution à la crise. Mais eux, ils ont refusé de s’asseoir ensemble autour de la table de négociation. Cela a été toujours pour une raison ou une autre, évoquée soit par le pouvoir ou l’opposition”, a souligné Macocha Tembele, l’assistant personnel du facilitateur Benjamin William Mkapa. 

C’est au moment où l’ancien président Tanzanien Mkapa s’était donné la fin du mois de Juin 2017 pour avoir un accord consensuel entre les protagonistes Burundais. 

L’assistant personnel de Mkapa a aussi dévoilé le calendrier  de ce mois de Juillet pour la poursuite du dialogue. 

“Nous nous preparons pour relancer le dialogue inter-Burundais dans ce mois de juillet. Tout est prêt, sauf quelques élèments et confirmations. Nous allons ensuite donner des invitations à tous les acteurs clès. Mais nous ne pouvons pas communiquer les dates aux médias  avant d’informer les concernés”. 

Avant l’expiration du delais que s’était fixé le facilitateur Mkapa, il a reçu en audience plusieurs délegations la semaine dernière. 

La 1ère, conduite par l’ambassadeur du Burundi en Tanzanie. 

Ambassadeur Gervais Abayeho s’est refusé de tout comentaire arguant que c’était une audience à huit clos. 

Toutesfois, il a souligné que c’était sur “la satiation politique du Burundi”. 

Ensuite c’etait le tour de Michel Kafando, l'envoyé spécial des Nations Unies dans la crise Burundaise. 

Cet ancien président du Burkina Fasso s’est rendu chez Mkapa après sa visite au Burundi où il a été reçu par le président Pierre Nkurunziza. 

Le bureau de la médiation a indiqué que “le facilitateur a eu de bonnes et fructueuses discussions avec Kafando sur la crise Burundaise”. 

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