Les  Rwandais recourent  de plus en plus au gaz de cuisine pour préparent leurs aliments  au détriment des braises qui perdent de marché aussi bien dans la capitale "Kigali" que dans d’autres villes et centres de négoce. Le nombre des vendeurs des braises a conséquemment réduit.

La loi de l’offre et de la demande a tranché le circuit commercial des braises dans la capitale "Kigali" et dans d’autres villes et centres de négoce au Rwanda. Leur nombre a baissé sensiblement pour le fait que, depuis près de trois ans, plusieurs milliers de Rwandais ont introduit le gaz de cuisine dans leurs ménages, renonçant ainsi aux braises.

Les vendeurs des braises  ont vite compris qu’il faut à tout prix chercher un autre business, car le gaz de cuisine est relativement moins cher que les braises. "Dans la ville de Byumba, Nord, les vendeurs grossistes des braises étaient estimés entre 50 et 80, à présent, il n’y reste que trois", remarque le quotidien en ligne Umuseke qui note que le gaz de cuisine est déjà enraciné dans les mœurs des Rwandais. "Avant la venue du gaz de cuisine au Rwanda, je dépensais 32000 FRW (38$)par mois  pour faire la cuisine, à présent je ne paie que 25000 FRW (29$)", atteste Eric Karangwa, kigalois qui rappelle la rapidité et hygiène que favorise le gaz de cuisine.

Dans la ville de Kigali, les grands vendeurs des braises ont perdu leurs clients qui consommaient entre trois et cinq sacs de braises par mois. "Je vends à peine un camion de braises dans deux jours, alors qu’il y a trois ans, il était écoulé dans une demi-journée", désespère Rebero Mathieu qui voit certaines familles acheter des braises pour ne fût-ce que pour cuisiner le "sombe" et le haricot.

Le gaz de cuisine est quasi-accessible dans tout le pays. 1Kg est vendu à 1000Frw (1.17$). Le gouvernement du Rwanda a réduit les taxes imposées sur la vente du gaz de cuisine en vue de la protection de l’environnement. Un sac de braises revient à 8500Frw (10$) et devient de temps en temps plus cher suivant les saisons.

Safari Byuma Alphonse