nov
29
2019

Le Potentiel : « L’axe de la mort Beni-Butembo-Goma-Ituri : le serment de FATSHI »

Les médias kinois commentent, ce vendredi, la situation sécuritaire dans la partie orientale de la RDC.

Le Potentiel revient sur l’une des promesses du Président Tshisekedi visant à restaurer la sécurité en RDC.

« Notre combat sera celui de vous apporter la paix, une paix définitive… Je suis prêt à mourir pour qu’elle soit une réalité », avait promis le chef de l’Etat en séjour, début octobre à Bukavu (Sud-Kivu).

Cependant constate le journal, sur l’axe Beni-Butembo-Goma-Ituri, des forces centrifuges, internes et externes, entretiennent une florissante économie de guerre qui retarde tout effort de pacification.

Le chef de l’Etat a promis de se battre pour que l’Est de la RDC retourne dans l’accalmie. C’est encore possible. Tout dépendra de la capacité de Félix Tshisekedi à imposer une vision claire et une ligne de conduite auxquelles tout le monde, c’est-à-dire l’armée, la MONUSCO, la population et les pays tiers devront adhérer. Si non, ça sera encore et toujours un cercle vicieux, à l’issue improbable, conclut le quotidien.

Dans une déclaration conjointe publiée le jeudi 28 novembre, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et la Suisse se réjouissent de l’option levée par Félix Tshisekedi concernant la mise en œuvre des opérations conjointes entre les FARDC et la MONUSCO, afin de mettre fin à l’insécurité à l’Est de la RD. Congo, principalement à Beni où des dizaines des congolais sont tués chaque mois par les rebelles ADF ainsi que d’autres groupes armés, indique La Prospérité.

 Ces quatre Etats appellent au calme la population, pendant que le gouvernement et ses partenaires se battent pour rétablir la paix, ajoute le tabloïd.

Des morts continuent à être enregistrés dans cette partie du pays.

Vingt-sept personnes ont été tuées par les présumés rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF), à l'ouest d'Oicha, en territoire de Beni (Nord-Kivu), jeudi 28 novembre, rapporte Actualite.cd.

Selon la société civile locale, c'est l'attaque la plus meurtrière de la série de massacres qui a débuté le 5 novembre en territoire de Beni, indique le site web.

La barre de 100 civils tués par les rebelles présumés ADF vient d’être franchie, constate pour sa part Congoprofond.net.

 La population est désespérée et se soulever pour montrer sa colère, fait remarquer le portail.

Plusieurs manifestations réunissant les acteurs de la société civile, les mouvements citoyens, les structures des jeunes et coordination des étudiants sont organisées au Nord-Kivu pour exiger le retrait de la MONUSCO sur toute l’étendue de la province, renseigne Cas-Info.ca.

La mission de l’ONU est accusée de ne pas faire preuve de bonne foi pour la fin des massacres dans le territoire de Beni, rapporte le site web.

La société civile de la province du Nord-Kivu, section Goma,  note Le Phare, est très inquiète de la tournure que prend cette situation  alors que le gouvernement congolais venait de renforcer l’arsenal militaire dans la zone opérationnelle «sokola»  dont les FARDC font des exploits dans l’assaut contre ces rebelles.

Face à cette énième tragédie, elle appelle la population de la ville de Goma à observer une journée ville morte ce vendredi 29 novembre 2019, pour exprimer sa solidarité aux victimes des massacres de Beni, indique le journal.

Sauvegarder l'unité de la coalition FCC-CACH 

La presse de Kinshasa revient aussi dans un autre registre à la fin de la retraite politique du Front commun pour le Congo (FCC).

Actualite.cd indique que le FCC a clôturé jeudi 28 novembre dans la soirée,  sa première retraite politique tenue au Kongo Central.

En attendant la restitution des recommandations des travaux, les participants ont exprimé leur soutien à aux institutions de la république et à la coalition FCC-CACH qui dirige le pays, ainsi que "toute la solidarité aux populations douloureusement affectées au cours de ces derniers jours", indique le site web.

L'ancien président de la République Joseph Kabila Kabange a rendu visite jeudi 28 novembre aux cadres du Front Commun pour le Congo en retraite politique d'évaluation à Kisantu (Kongo-Central), renseigne 7sur7.cd.

L'Autorité morale a exhorté les membres de sa plateforme à sauvegarder l'unité de la coalition avec CACH et à une politique de proximité pour répondre aux attentes de la population, révèle Forum des As.

www.radiookapi.net

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