Pour étayer ses dires, il a donné des exemples concrets, comme, un centre abritant 1000 élèves qui n’a pas dix toilettes au soin inquiétant.
Les sénateurs en plénière ont décidé que de telles conditions ne sont pas favorables à un enseignement de qualité et pour les enseignants et les enseignés.
Outre cette planification recommandée, le sénat a suggéré d’autres mesures très importantes permettant un monitoring et follow up des activités scolaires quotidiennes. Il a ainsi demandé que le gouvernement mette sur pied des structures de gestion des centres scolaires autant qu’elles sont prévues par la loi et mettre sur pied un système de contrôle de ces structures.
Le Sénat a recommandé que ce travail soit fait dans un délai ne dépassant pas trois mois.
Le Sénat ayant reçu les plaintes des Centres scolaires selon lesquelles ils reçoivent tardivement le budget d’opération et celui attribué aux repas des élèves et écoliers, la plénière du Sénat a exigé que dorénavant ce budget soit versé sur les comptes des Centres scolaires au tout début de chaque année scolaire.
Le Sénat a reservé une attention particulière aux Ecoles de formation pédagogique secondaires et supérieures. Il a recommandé que le Gouvernement mette en place l’équipement et le matériel pédagogique nécessaires pour préparer les futurs enseignants et d’accroître la capacité des écoles où ces derniers effectuent des stages.
Quand bien même ces mesures peuvent avoir leur poids et influer sur la qualité de l’enseignement, le Sénat aurait dû penser plus loin et suggérer la tenue des Etats généraux de l’Education où beaucoup d’autres questions mal posées ou passées sous silence comme la perte du pouvoir d’achat de l’enseignant pourraient être discutées et aboutir sur des recommendations-lois qui auraient un effet immédiat pour toutes les attentes et soif en matière d’éducation au Rwanda.