Après l’attaque qui a visé le président de l’APRODH, Pierre Claver MBONIMPA, les rares défenseurs des droits humains qui n’ont pas fui le pays disent «  vivre avec  la peur au ventre » parce que, eux aussi pensent qu’ils peuvent être éliminés à tout moment. Anschaire NIKOYAGIZE , président de la ligue des droits de l’homme Iteka qui est parmi les rares présidents des associations de défense des droits humains à être restés au pays et qui est engagé dans la lutte contre le troisième mandant du président Nkurunziza demande au gouvernement burundais de protéger sa population en général et les défenseurs des droits humains en particulier. A la communauté internationale, il l’exhorte de continuer à faire pression sur l’Etat. Il commence par nous dire comment il vit ces jours ci.

Propos recueillis par Eloge Willy Kaneza