Depuis ce lundi, une mission d’investigation composée de trois experts indépendants en matière des droits humains se trouve au Burundi pour une duré de huit jours.

Ces experts vont rencontrer les autorités burundaises ainsi que certaines institutions et agences des Nations Unies.

 Sahli Fadel Maya, commissaire à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui est parmi ces experts, confirme qu’au cours de cette visite, la question des fosses communes ne sera pas abordée.

Toutefois, ces experts indépendants comptent visiter les présumés putschistes à la prison centrale de Gitega au centre du Burundi.

Cette mission veut obtenir l’envoi de neuf experts des Nations Unies qui devront rester sur le terrain et enquêter sur ce qui s’est passé depuis  avril 2015 et surtout  les tueries qui ont suivi les attaques contre les camps militaires en décembre dernier.

«  Lorsque le dernier rapport sera présenté devant le conseil des droits de l’homme, ce rapport mettra en évidence notamment peut être sur ce que j’appellerai un balancier aussi bien les propos de ceux que l’on appelle la rébellion, les insurgés, également les propos des autorités gouvernementales mais  nous allons bien sûr aller plus loin dans nos investigations », réitère Madame Sahli.

Eloge Willy Kaneza