Les opposants en exil ont un problème avec le pouvoir
Alors que la médiation s’active pour convaincre les parties prenantes au conflit burundais à participer dans les pourparlers en préparation, le morceau le plus dur reste celui de convaincre le gouvernement de s’asseoir avec ceux poursuivis par la justice burundaise et ceux à qui il accuse d’avoir préparé un coup d’état en mai 2015.
Pour AgathonRwasa, premier vice-président de l’Assemblée Nationale, les citoyens qui sont en exil le sont par rapport au pouvoir. Ce n’est pas un forum des partis politiques ou une organisation quelconque qui va trouver les solutions aux problèmes. Pour lui, le premier acteur qui doit être dans les négociations est, sans conditions, le pouvoir qui a l’obligation de s’asseoir avec ses citoyens.
ITW avec AgathonRwasa
Source : Radio Culture