Plus de 163 000 réfugiés et demandeurs d’asile burundais vivant en Tanzanie subissent des pressions pour rentrer. La peur de la violence, des arrestations et des expulsions les poussent à quitter les camps de réfugiés tanzaniens, selon l’organisation Human Rights Watch (HRW). (SOS Médias Burundi)

D’après HRW, les autorités tanzaniennes ne facilitent pas le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) pour avoir accès aux réfugiés burundais et vérifier si la récente décision des centaines de réfugiés de rentrer au pays était volontaire.

Au cours des deux derniers mois, les autorités tanzaniennes ont spécifiquement ciblé les réfugiés burundais dont le statut juridique était précaire au retour forcé au Burundi.

Le 11 octobre dernier, le président tanzanien, John Magufuli, a déclaré que les réfugiés burundais devraient « rentrer chez eux ».

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