98 prisonniers accusés de participation aux mouvements insurrectionnels, anciens locataires de la prison centrale de Bujumbura ont été libérés ce mardi dans l’après midi. Avant d’être libérés, ils ont subi une formation patriotique.

Cette formation d’une journée était prévue d’être dispensée pendant une durée de deux semaines.

Une certaine opinion affirme que le Gouvernement burundais veut montrer à la communauté internationale qu’il a la volonté de libérer les prisonniers politiques surtout en ce moment où les consultations entre le Burundi et l’Union européenne ont débuté ce mardi à Bruxelles.

Déo  Ruberintwari, secrétaire permanent au ministère de l’intérieur indique que cette libération n’a pas de relation avec ces consultations. Mr Déo Ruberintwari a été interrogé par Eloge Willy Kaneza, pour Infos Grands Lacs.

Ces anciens prisonniers, même s’ils sont tous accusés de participation aux mouvements insurrectionnels, la plupart ont été arrêtés injustement étant soit à leur travail, soit en cours de route.  Ce jeune homme qui travaille dans une organisation de promotion de rastaphalisme est l’un d’entre eux (Ecoutez son témoignage).

Ces prisonniers s’ajoutent à 58 autres mineurs  qui avaient été libérés le 30 novembre à la prison de Rumonge au sud du Burundi.  En plus de la participation aux mouvements insurrectionnels, ils étaient aussi accusés de participation à la rébellion.

Eloge Willy Kaneza, Infos Grands Lacs