L'Italie très préoccupée par la situation des droits de l'homme au Burundi
Le 20 novembre, à Rome, le ministre des Affaires étrangères italien, Paolo Gentiloni, a reçu son homologue burundais, Alain Aimé Nyamitwe. Au cours de cette rencontre officielle, Gentiloni a exprimé au ministre des Affaires étrangères burundais "sa plus vive préoccupation concernant la situation des droits de l'homme et des libertés fondamentales", selon un communiqué de presse diffusé par la Farnesina, le ministère des Affaires étrangères italien.
L'Italie appuie "la médiation du Président ougandais Museveni" et appelle "à un dialogue inclusif intra-burundais, dans le cadre de la Résolution n. 2248 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 12 novembre dernier et les conclusions du Conseil des Affaires étrangères de l'Union Européen du 16 novembre".
A propos des décisions prises par l'UE ces dernières semaines, le ministre Gentiloni souhaite "une réponse positive de la part du Burundi à l'inviation faite par l'Union Européenne de lancer des consulations sur les droits de l'homme, et ce sur la base de l'article 96 de l'Accord de Cotonou".
Dans son tête-à-tête avec le ministre Nyamitwe, Paolo Gentiloni a exprimé au nom du gouvernement italien "la volonté de l'Italie de voir les autorités burundaises fournir tous les efforts possibles afin que lumière soit faite sur les assassinats de Olga Raschietti, Lucia Pulici et Bernadetta Boggian", les trois soeurs assassinées en septembre 2014 à Kamenge. De son côté, "le ministre Nyamitwe s'est engagé au nom du gouvernement burundais de mettre tout en oeuvre afin d'éclaircir ce cas le plus rapidement possible", conclut le communiqué de la Farnesina.