L’Union burundaise des journalistes (UBJ) est très préoccupée par l’arrestation du journaliste Jean Bigirimana mais dit n’être pas totalement surprise tant le pouvoir en place mets des moyens pour réduire les médias et leur journaliste au silence.

Par la voie de son Président, Alexandre Nyungeko , l’UBJ lance un appel à tout le monde pour que le journaliste ne subisse pas la violence du Service national des renseignements burundais (SNR) et puisse rapidement retrouver sa liberté.

Même si l’UBJ ignorait Jean Bigirimana était en mission en professionnelle au moment de son arrestation, elle rappelle toutefois qu’un journaliste est pratiquement tous les jours en mission et qu’il existe des procédures définies pour interpeller un journaliste.

A ce stade, l’UBJ se dit inquiète car elle elle ne sait pas où Jean Bigirimana est incarcéré et lance un appel à la communauté internationale et aux observateurs des droits de l’homme présents au Burundi pour faire pression sur les autorités burundaises afin de retrouver rapidement le jeune journaliste. 

Quatre jours après la disparition (le 22 juillet), cette situation est d'autant plus inquiétante que Pierre Nkurikiye, porte parole de la police nationale, affirme sur Tweeter que "Le journaliste B. Jean d'IWACU n'a pas été arrêté par les forces de sécurité. Sa famille invitée à collaborer pour l'enquête."

Ecoutez Alexandre Nyungeko interrogé lundi soir par Adeline Umutoni de Radio Isango Star et correspondante IGL à Kigali.