mai
10
2017

L’UDPS renvoie à une date ultérieure le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi

Annoncé pour le 12 mai, le rapatriement de la dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi décédé depuis début février à Bruxelles est renvoyé « à une date ultérieure », annonce l’UDPS dans un communiqué rendu public mardi 9 mai.

Dans ce communiqué, le parti politique de l’opposant historique explique qu’il s’agit d’une décision prise « en toute responsabilité » et « après concertation avec la famille » du défunt.

La décision de reporter le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi vise également « à faire échec au plan machiavélique du pouvoir d’engager le pays dans une voie de la violence lors des obsèques de Tshisekedi », souligne également le communiqué de l’UDPS.

La famille de Tshisekedi, l’UDPS et le gouvernement ne se mettent pas d’accord sur le lieu d’inhumation de l’opposant. L’UDPS avait décidé de l’inhumer au siège du parti. Ce que refusent les autorités congolaises, qualifiant la décision de « non conforme à la loi sur la sépulture en RDC ».

« Une cabale montée par le pouvoir »

Dans son communiqué, l’UDPS a également dénoncé la « fermeture » mardi 9 mai par les agents de la police de son siège de Limete (Kinshasa). A en croire le parti, cette décision est le résultat d’une « cabale montée par le pouvoir en place qui tente par tous les moyens d’empêcher l’arrivée à Kinshasa de la dépouille d’Etienne Tshisekedi ».

La « fermeture de la permanence » de l’UDPS à Kinshasa est intervenue après que la police congolaise a accusé les militants de l’UDPS d'avoir attaqué ses installations.

« Les récits tels que relatés et l’inertie des éléments de la police démontrent qu’il s’agit d’un scenario macabre monté par le pouvoir en vue de justifier l’occupation de la permanence de l’UDPS », dénonce le communiqué.

L’UDPS exige « sans délai » la libération de son siège national ainsi que la restitution de tous ses biens.

 Radio Okapi

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