L’UDPS se réjouit de la prolongation des sanctions de l’UE contre les personnalités congolaises
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se dit satisfaite de la prolongation des sanctions de l’Union européennes (UE) pendant une année contre certaines personnalités congolaises. Lors d’une conférence de presse organisée lundi 10 décembre à Kinshasa, son secrétaire général, Jean-Marc Kabund, souhaite même leur extension à d’autres autorités congolaises qui seraient auteurs des exactions contre la population civile.
« Suite à cette position clairement exprimée, l’UDPS formule des propositions suivantes que tous les présumés auteurs intellectuels nationaux et étrangers du meurtre de madame Zaïda Catalan et de Michael Sharp, soient clairement identifiés et déférés devant la vraie justice », a déclaré M. Kabund.
L’UDPS dit aussi soutenir et appuyer les efforts des pays originaires des deux experts onusiens Zaïda Catalan et Michael Sharp tués dans le Kasaï pour faire éclater la vérité sur leur assassinat.
D’où ce souhait de l’UDPS pour l’établissement d’un tribunal pénal international pour la RDC.
« Que les deux Etats victimes de ces crimes odieux notamment la Suède et les Etats-Unis, usent de toutes leur influence au sein de la communauté internationale pour créer les conditions de la mise en place d’un tribunal pénal internationale pour la République démocratique du Congo et ce, le plus rapidement possible », a suggéré Jean Marc Kabund-a-Kabund, secrétaire général de l’UDPS.
Ce parti d’opposition a aussi souhaité que la communauté européenne et les Etats-Unis d’Amérique restent fermes devant les intimidations du régime congolais.
Le Conseil de l'Union européenne a prolongé lundi pour un an les sanctions à l'encontre des personnalités congolaises dont Emmanuel Ramazani Shadari, candidat du FCC à l’élection présidentielle.
Ces sanctions consistent notamment au gel des avoirs et une interdiction de visa. A travers ces sanctions qui datent de 2016, l’Union européenne reproche à ces personnalités des entraves au processus électoral et des violations des droits de l’Homme.
La RDC avait menacé, dix jours plus tôt, de prendre des mesures de rétorsion contre l’Union européenne si celle-ci ne décidait pas de la levée des sanctions prises en l’encontre de ces personnalités congolaises.