juin
14
2018

L’UE au Burundi, 40 ans déjà, ça se fête !

C’est sous le signe de la culture que la délégation de l’Union européenne en collaboration avec l’Institut français du Burundi compte célébrer ce partenariat. L’annonce a été faite à la presse ce mercredi 13 juin.

Depuis l’adoption en novembre 2007 de l’agenda européen de la culture, a tenu à souligner Wolfram Vetter, ambassadeur de l’UE au Burundi, cette organisation s’attache à soutenir et à promouvoir les secteurs artistiques et créatifs.

Selon ce diplomate, c’est d’ailleurs le mot d’ordre de Mme Federica Moghereni, haut responsable de l’UE dans sa déclaration : «La culture doit faire partie intégrante de notre politique étrangère. Elle est un outil puissant pour jeter les ponts entre les personnes, notamment les jeunes, et renforcer la compréhension mutuelle».

Depuis quelques années, fait savoir l’ambassadeur Wetter, l’UE s’investit dans la culture. «C’est un terrain très important, le théâtre peut aider à promouvoir le dialogue, à faire passer des messages».

S’exprimer par l’art, soutient Mme Stéphanie Soleansky, directrice déléguée de l’IFB, c’est le propre des êtres humains. «Je suis arrivée dans ce pays dans des moments de tensions et les jeunes artistes rencontrés ont vite compris que l’on pouvait s’exprimer, revendiquer autrement que par des grenades».

Plusieurs activités culturelles sont déjà programmées. Et comme lever de rideau : la fête de la musique samedi 23 juin avec une invitée spéciale venue de Kampala, Suzan Kerunen, qui va collaborer avec les artistes locaux.

En collaboration avec le Festicab, il est prévu à partir du mois de juillet des projections de films suivies de débats dans les quartiers de la ville de Bujumbura et à l’intérieur du pays.

«Notre grand défi, c’est le développement»

Le théâtre est également au menu. Des formations seront dispensées à une quinzaine de comédiens burundais par Odile Sankara et Aristide Tarnagda, tous Burkinabés. Il y a aura une présentation après deux mois de résidence à l’Ecole française. Des tournées à l’intérieur du pays sont également prévues.

Avant une exposition photographique au mois d’octobre sur les 40 ans de partenariat entre le Burundi et l’UE en rapport avec le développement rural, la santé, l’énergie et la gouvernance. Le Club Génies en herbe prévoit au mois de septembre d’organiser une édition spéciale de jeu concours axée sur des questions autour de l’UE et l’UA.

Parmi ces événements culturels, il y a au programme de la danse. Deux chorégraphes et formateurs en hip-hop venus de France, Aurélien Kairo et Karla Pollux de la compagnie ’’De Facto’’ reviendront à Bujumbura au mois de novembre.

Ils se produiront avec des jeunes danseurs formés lors d’un bal populaire de la Guignette tropicale européenne. Il sera question au cours de cet évènement de découvrir les spécialités culinaires de différents pays européens.

Mais avant cela, il est prévu au mois d’octobre une table ronde sur la place de la femme dans la société burundaise. Ces débats seront précédés par un panel programmé à la fin de ce mois de juin sur le développement rural.

«Les débats seront enrichis par des échanges avec des experts. Notre grand défi, c’est le développement. Nous avons été très actifs et c’est très remarquable. L’UE reste présente. Malgré la situation et les contraintes, nous continuons à soutenir la population burundaise», a indiqué l’ambassadeur Wolfram Vetter.

iwacu-burundi.org

 

 

 

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