déc
13
2018

«L’UE a investi 30 millions d’euros pour la conservation dans le Parc des Volcans», -Amb. Michael Ryan

«Les écosystèmes sains peuvent contribuer au développement des communautés, à la conservation des médicaments traditionnels et des espèces animales. Et c’est pour promouvoir ces actions positives potentielles que l’UE a débloqué un si important appui pour que le Rwanda, l’Ouganda et la RDC, collaborent étroitement entre voisins pour les efforts de protection des Gorilles en Afrique », a-t-il indiqué.

Il a souligné que l’UE soutient de tels progrès et encourage ces pays à soumettre des programmes pour la protection des Parcs des Virunga.

«La gestion de ce Parc exige une collaboration étroite. L’UE a prévu un budget d’un milliard d’euros pour la gestion de la biodiversité en Afrique,  avec 700 millions d’euros pour les espèces animales», a-t-il poursuivi.

Il a rappelé que l’Afrique de l’Est et la région des Grands Lacs sont de bons partenaires de l’UE au niveau du Programme de collaboration transfrontalière dans le Massif des Volcans (GVTC).

Il a apprécié la collaboration des trois pays (Rwanda, Ouganda et RDC) pour les contrôles transfrontaliers.

«C’est pour cela que l’UE aide à combattre le trafic des espèces animales, la lutte contre le commerce illégal des armes de petit calibre, et le trafic des migrants », a-t-il fait remarquer.

La Directrice Générale de REMA (Office rwandais de l’Environnement), Collecte Ruhamya, a souligné la nécessité d’intégrer la conservation et le changement climatique dans toutes les politiques et programmes de toutes les institutions.

«Cela signifie travailler avec les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et des infrastructures en général, jusqu’au niveau de la budgétisation. C’est dans ce cadre que les forêts de Gishwati et Mukura sont devenues des aires protégés, avec une activité minière en cours. Nous devons construire des citoyens engagés dans la conservation et qui en tirent des bénéfices», a-t-elle  indiqué.

Elle a ajouté que des initiatives doivent être améliorées, et que c’est le moment de faire le bilan et corriger des erreurs pour bâtir sur des fondations existantes, en privilégiant les ODD, et la gestion du climat. Toujours en travaillant ensemble pour le succès. 

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