Maya Shahli-Fadel : « Tout le monde a le droit de participer au dialogue »
Après huit jours de réunions, d'entretiens et d'échanges avec un large éventail d'acteurs, les membres de l'enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi établie par le Conseil des droits de l'homme ont achevé mardi leur première visite dans le pays qu'ils ont qualifiée de premier pas.
Selon Mme Maya Shahli-Fadel, membre de l'équipe et rapporteuse spéciale de l’Union Africaine sur les réfugiés, les demandeurs d'asile les personnes déplacées et les migrants en Afrique, "le Burundi est à la croisée des chemins. Il n'a pas beaucoup d'autres alternatives que d'aller vers la réconciliation".
Rappelant l'importance des Accords d'Arusha, elle a également indiqué que la réconciliation doit passer par le dialogue inclusif de toutes les parties prenantes, y compris celles qui sont à l'extérieur du pays. Elle préconise que toutes les parties se parlent franchement en terrain neutre, en dehors du Burundi.
Elle répond aux questions de Rémy Harerimana, de TV Renaissance.
Rémy Harerimana, Télé Renaissance