Pour le moment, ils doivent parcourir des kilomètres à pied ou payer un transport de 500 francs congolais sur moto pour se rendre au centre de santé de Katalukulu.

C’est après qu'un raccourci ait été bloqué pour des activités agricoles des communautés congolaises locales.

Cette situation pousse ces burundais à procéder à l’automédication ou à se procurer des médicaments dans des pharmacies proches, sans avis du médecin.

Ces réfugiés font savoir qu'en cas d'urgence, aucune ambulance n'est à leur disposition pour transporter les patients vers l'hôpital de Baraka, dans le territoire d'Uvira.

Ils demandent au HCR et l’ONG ADES chargé du secteur sanitaire de leur venir en aide pour disponibiliser des ambulances et des médicaments suffisants. Au mieux, d'ouvrir un centre de santé dans le camp de Mulongwe.

INFO SOS Médias Burundi