Une source affirme que la personne qui a rendu son âme venait de consommer des médicaments traditionnels achetés au marché appelé Muungano afin de se soigner d’une maladie au niveau des appareils génitaux.

Pour le moment, les responsables du camp passent de village en village pour sensibiliser les réfugiés à ne plus consommer des médicaments traditionnels ou prendre des produits hors prescription médicale.

Ces burundais, à leur tour, demandent à leurs responsables d’éradiquer la pratique de commercialisation et d’usage de ces médicaments traditionnels dans les lieux publics et à l’intérieur du camp.

Ils indiquent que ces produits se vendent en grande quantité au vu et au su de tout le monde.

« Des stands sont dans plusieurs endroits et on y trouve de la poudre, des racines de bois, des feuilles d’arbres ou des produits non pharmaceutiques. En tout cas, ils ne remplissent pas les conditions pour être vendus mais comme leurs vendeurs rassurent, c’est fort possible que des gens les achètent et les consomment, surtout les personnes âgées ou les femmes enceintes” disent-ils.

Cette situation est favorisée par la culture tanzanienne où on peut trouver des paquets de Paracétamol ou autre médicament dans des boutiques.

INFO SOS Médias Burundi