Depuis vendredi dernier, le HCR a procédé à la vérification biométrique de nouveaux réfugiés burundais. Plus de 3000 ont été enregistrés et certains ont reçu des cartes d’identité pour réfugiés.

Selon leurs témoignages, la plupart de ces Burundais ont fui après l’élection référendaire de 2018, d’autres sont arrivés depuis le début de cette année.

Nos sources disent que les nouveaux arrivants sont essentiellement des membres ou sympathisants du parti CNL.

Selon une source au sein du HCR, ceux qui arrivent affirment fuir  des menaces et persécutions des jeunes du parti au pouvoir et des administratifs à la base. «Bon nombre d’entre eux ont d’abord passé dans des prisons avant d’être relâchés », raconte-t-elle.

Au camp de Nduta, ces demandeurs d’asile vivent une situation précaire. Ils ne reçoivent pas les mêmes quantités de vivres que les autres réfugiés. Pour cause, il y en a qui  n’ont pas encore eu le statut de réfugiés.

Seulement, les enfants sont admis dans les écoles sans distinction et tous bénéficient de l’assistance médicale de la part de Médecins Sans Frontières.

Depuis vendredi dernier, le HCR a commencé la vérification biométrique de leur identité. La  plupart ont eu des cartes leur servant d’approvisionnement en vivres. Et pour d’autres, ils ne se sont pas vus sur les listes,  mais le HCR les a enregistrés de nouveau et leur a promis qu’ils seront assistés comme les autres.

Des réfugiés non encore enregistrés  demandent au HCR de pouvoir organiser un autre round de vérification le plus vite possible pour qu’ils ne soient pas considérés  comme des sans-papiers et de là  être exposés au  rapatriement  forcé.

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