oct
12
2015

Ngoma : 33 personnes hospitalisées suite à la consommation du jus de banane toxique

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Mutabaruka Eugène

A la fin du weekend passé, 33 personnes ont été atteintes de diarrhée et de vomissement après avoir bu du jus de banane qui contenait des microbes, en cellule Gitaraga secteur Murama district de Ngoma. 23 d’entre eux sont à l’hôpital de Kibungo, tandis que 10 autres sont au centre de santé de Rukira et sont suivis de près par les médecins.

Le jus avait été préparé par leur voisin,  qui aurait utilisé l’eau qui contient des microbes. Certaines personnes disaient que le jus avait été empoisonné  et  il y a des rumeurs qui y circulent qui disent que si quelqu’un a été empoisonné et qu’il est traité par les médicaments modernes il meurt tout de suite, raison pour laquelle la majorité de ces malades avaient refusé  d’aller se faire soigné.

Ceci a été déclaré par docteur Namanya William médecin directeur de l’hôpital Kibungo, qui ajoute qu’il a fallu utiliser la force pour les amener à l’hôpital. “ La vice maire chargée  des affaires sociales et moi,  avons été obligés d’aller dans le quartier de Gitaraga pour amener à l’hôpital toutes les personnes qui ont bu ce jus et l’avons fait par force”, explique le Docteur Namanya qui donne un conseille à tous, de ne pas penser aux poisons si l’on  est attrapé par  n’importe quelle maladie, qu’il faut plutôt aller chez le médecin tout de suite.

Mutabaruka Eugène est l’un de ces patients, il est hospitalisé à Kibungo avec son fils et sa femme. Il dit qu’ils avaient été empoisonnés et avaient refusé d’aller se faire soigné en craignant les médicaments  modernes. Mais comme il commence à sentir la convalescence, il remercie énormément les médecins et donne un conseille à toute personne qui est tombé malade d’aller chez le médecin au lieu de penser aux poisons.

Dans la soirée du lundi 12 octobre 2015, trois vieilles femmes avaient été soupçonnées, comme l’indique  Dr William, d’être à l’origine de l’empoisonnement du jus et elles pourraient être  tuées injustement ce qui pourrait causer des conflits sans précédent.

Par NTWALI Aloys Gonzague, radio Izuba 

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