L’Intersyndicale des infirmiers de la partie grand Nord-Kivu dit poursuivre son mouvement de grève avec un service minimum. La grève ne sera levée que si le gouvernement trouve solution à leurs problèmes, a expliqué son porte-parole, Mathe Maneno, jeudi 11 novembre à Radio Okapi.

« Cette grève est nationale, elle a commencé au mois de juin. Nous l’avons suspendue pendant un certain temps, et nous avons repris le mouvement le 2 août. Et la grève continue sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo jusqu’à ce qu’on trouve solution à nos problèmes, jusqu’à ce que le ministère de la Santé, et le ministre du Budget finiront par signer nos protocoles, c’est à ce moment-là que nous allons lever notre mouvement de grève », a fait savoir Mathe Maneno.

Les infirmiers maintiennent leur mouvement de grève, malgré l’appel du président provincial de l’Ordre des infirmiers à une reprise provisoire des activités de soins de santé primaire à travers une lettre circulaire leur adressée mercredi 10 novembre.

« Nous sommes toujours en grève, pourquoi il interpelle l’infirmier ? Qu’il interpelle le ministre de la Santé, et le ministre du Budget. Nous, nous avons besoin de la signature, s’il signait même aujourd’hui, Kinshasa va se mettre et on va prendre des dispositions comment intervenir dans la situation qui se vit ici chez nous », a poursuivi Mathe Matendo.

Il a fait savoir que les infirmiers ont demandé notamment d’aligner les camarades à la prime de risque et salaire.

« Mais jusque-là rien n’est fait, nous avons demandé qu’on puisse signer le barème salarial, mais le ministre du Budget et le ministre de la Santé ne veulent pas signer », a insisté M. Matendo.

De son côté, le président provincial de l’ordre des infirmiers, Joseph Makundi, précise que sa note est une interpellation aux infirmiers à tenir compte de la situation humanitaire vulnérable de la région

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