Du 12 au 14 juillet 2015 s’est tenu à Arusha en Tanzanie le deuxième round du dialogue inter-burundais. Les participants à ces pourparlers indiquent qu’ils ont fait un pas en avant vers la résolution de la crise qui secoue le Burundi depuis avril 2015.

Toutefois, les opposants du pouvoir de Bujumbura estiment qu’il est inconcevable que le Gouvernement dise qu’il ne peut pas s’asseoir avec des opposants poursuivis par la justice.

« Le Gouvernement issu des élections non crédibles aux yeux de la majorité du peuple burundais et de la communauté internationale n’a pas la latitude de se choisir ses interlocuteurs » dit Tathien Sibomana, porte parole du parti Uprona non reconnu par le pouvoir, un des  participants à ces pour parlers.

Ce juriste de formation trouve aussi que la sortie du Burundi du 27ème sommet des chefs d’Etats des pays de l’Union Africaine constitue une perte énorme en matière de visibilité et de crédibilité dans le concert des Nations.

Pour rappel, les représentants du Burundi dans ce sommet ont commencé à quitter Kigali à partir du mardi 12 juillet dernier comme l’a annoncé la direction de l’UA lors d’une conférence de presse vendredi dernier.