Rumonge : Plusieurs armes et munitions déterrées
Des fusils, des bombes, des grenades, des cartouches et plusieurs cartouches et autres effets militaires et policiers ont été saisis dans plusieurs endroits de la commune Rumonge ce lundi 11 janvier 2016. La police a arrêté trois suspects.
Selon OPC1 Donatien Manirakiza, commissaire provincial de police de Rumonge, une opération conjointe des éléments de la police et de la FDN (Forces de Défense Nationale) a déterré ce lundi 11 janvier 2016 dans les champs de cultures 10 fusils de type kalachnikov et leurs 1721 cartouches, 1 Mitrailleuse kalachnikov et ses 321 cartouches, 1 lance roquettes, 1 pistolet, 8 grenades dont 7 Offensives et 1 Défensive, 2caissettes de Mi kalachnikov avec 2 chaines de 200 cartouches, 2 bombes, 9 chargeurs de fusils kalachnikov garnis, 2chargeurs vides, 4baguettes, 1 gourde, 2 paires de tenues de combat militaires, 1 tenue d'exercices, 2 imperméables militaire et policière.
Dans cette opération qui s'est clôturée vers 13h de ce lundi, les collines de Kizuka et Gatwe de la commune Rumonge ainsi que Busaga de la commune Burambi étaient concernées, selon le responsable de la police en province Rumonge. Celui-ci déclaré que des patriotes parmi la population ont alerté l'administration qui, à son tour, a averti la police. Il ne reste que le travail de la justice dans le cadre de la quadrilogie qui a à enquêter sur 3 personnes toutes de la zone Kizuka arrêtées au cours de cette opération et qui auraient reconnus collaborer avec des rebelles qui transiteraient par Kizuka pour rejoindre Burambi et certaines communes de la province Bururi », a dit ce commissaire provincial.
C'est au cours d'une opération similaire que deux fusils de type kalachnikov et 4 grenades ont été déterrés à Karonda (Gashasha) en zone Kirwena de la commune Rumonge ce lundi, près d'un ménage, apprend-on de la police de Rumonge. Ici, il n'y a pas eu d'arrestation car les habitants de ce ménage étaient introuvables, selon la même source qui précise que toutes ces armes, munitions et autres effets militaires et policiers dont on ignore encore la date de leur enterrement dans ces localités ont été immédiatement acheminés sur Bujumbura.
Jean Pierre Misago