Les officiels rwandais sont en République du Congo pour discuter avec les autorités congolaises et la délégation du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) la mise en application de la cessation du statut de réfugié. Le Rwanda avait clarifié que le 31 décembre 2017, aucun citoyen Rwanda ne sera connu réfugié sur tout le globe, car toutes les conditions sont propices pour le retour au bercail.

Le Ministère des Affaires Etrangères du Congo a annoncé ce 26 septembre que les officiels rwandais sont au Congo-Brazza pour discuter avec les autorités congolaises et la délégation du HCR la mise en application de la clause de cessation du statut de réfugié rwandais. En effet, depuis la fin du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994, le Rwanda a lutté pour le retour de la paix et le développement multidirectionnel et à présent, il souhaite le retour au bercail de ses fils et filles, car les conditions sont propices.

Selon le quotidien Bwiza.com dont nous tenons cette information, cette réunion est conforme à la décision prise entre le Rwanda et le HCR et s’applique aux refugiés qui ont quitté le Rwanda entre 1959 et 1998. "La Convention de Genève dispose que quand les conditions qui ont amené des réfugiés à quitter leur pays d’origine ont cessé d’exister, en l’occurrence « une guerre civile avec des conflits armés ", on peut appliquer la clause de cessation", rappelle ledit quotidien.

A l’issue de cette rencontre, probablement que les réfugiés rwandais installés au Congo-Brazza ne bénéficieront plus du statut de réfugié dès le 31 décembre 2017, une mesure qui vise à inciter ces derniers au retour immédiat dans leur pays d’origine.

Le Congo-Brazza compte au tour de dix mille réfugiés rwandais sur son territoire. Certains se sont intégrés dans le pays et mènent des affaires rentables, alors que d’autres tendent toujours la main aux organisations internationales en vue de leur survie.

Les réfugiés rwandais dans différents pays à travers le monde ont été déjà avertis qu’ils ne seront plus considérés comme des réfugiés après le 31 décembre 2017, les ressources disponibles affectées par le HCR et le gouvernement devraient être exploitées pour soutenir les rapatriés.

Les réfugiés qui n’obtempéreront pas, devront présenter une nouvelle demande de statut de réfugié s’ils veulent rester réfugiés, ce qui signifie que les gouvernements des pays hôtes devront examiner leurs demandes et les réadmettre en tant que réfugiés ou non.

Safari Byuma Alphonse