oct
02
2015

Sanctions : Les quatre responsables burundais identifiés par l’Union Européenne sont révélés

Bruxelles - Dans le Journal Officiel de l’Union Européenne, de ce vendredi 02 octobre 2015, les quatre responsables burundais identifiés, qui doivent être touchés par les sanctions de l’Union Européenne, sont affichés. Il s’agit de Godefroid Bizimana (Directeur général adjoint de la police nationale), Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika (Chef de cabinet de l'administration présidentielle chargé des questions liées à la police nationale), Mathias/Joseph Niyonzima alias Kazungu (Agent du Service national de renseignement) et Léonard Ngendakumana (Ancien «Chargé de missions de la Présidence» et ancien général). Ces sanctions concernent des restrictions en matière de déplacements et le gel des fonds et des ressources économiques.  

De l’avis du Conseil de l’Union Européenne, l'organe institutionnel exécutif, et décide des actes législatifs et budgétaires au sein de l'Union européenne, Godefroid Bizimana est « responsable d'avoir porté atteinte à la démocratie en prenant des décisions opérationnelles ayant entraîné un recours disproportionné à la force et des actes de répression violente à l'égard des manifestations pacifiques qui ont commencé le 26 avril 2015 après l'annonce de la candidature du président Nkurunziza à l'élection présidentielle ».

Quant à Ndakugarika, lui aussi serait tenu responsable d’avoir donné « des instructions ayant entraîné un recours disproportionné à la force, des actes de violence, des actes de répression et des violations du droit international des droits de l'homme à l'encontre des manifestants, notamment les 26, 27 et 28 avril dans les quartiers de Nyakabiga et Musaga à Bujumbura. ».

L’agent du Service de renseignement burundais, Kazungu, est accusé « d'avoir aidé à former les milices paramilitaires Imbonerakure, à coordonner leur action et à les armer, y compris à l'extérieur du Burundi, ces milices étant responsables d'actes de violence, de répression et de graves atteintes aux droits de l'homme au Burundi ».

Enfin, Léonard Ngendakumana, est sanctionné pour avoir participé « à la tentative de coup d'État du 13 mai 2015 en vue de renverser le gouvernement du Burundi. Responsable d'actes de violence — attaques à la grenade — commis au Burundi, ainsi que d'incitations à la violence. Le général Léonard Ngendakumana a publiquement déclaré qu'il approuvait la violence en tant que moyen d'atteindre des objectifs politiques ».

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