Répondant aux questions orales des élus du peuple lors de la présentation du rapport de la mise en œuvre du programme du gouvernement au 1er semestre de l’exercice 2021-2022, le 14 avril, le Premier ministre, a tenu à préciser que pour les usagers des vélos ou mobylettes à titre privé et à des fins non lucratives, le gouvernement peut revoir la mesure.

« Leurs usagers peuvent approcher les autorités habilitées du ministère de tutelle et voir dans quelle mesure trouver une solution qui ne « lèse » personne », a-t-il promis.

A propos, le Premier ministre, Alain-Guillaume Bunyoni trouve qu’il n’est d’aucun inconvénient d’empêcher une personne à utiliser son vélo lorsque celle-ci désire faire du sport parce qu’elle souffre de rhumatisme sous le seul prétexte qu’il y a des taxis-vélos qui violent la loi.

Idem pour un parent qui projette d’acheter une mobylette pour son enfant dans l’optique de réduire le coût de ses frais de transport. « Le problème survient lorsque ce dernier commence à déplacer ses amis moyennant un certain montant à la fin du mois ».

Pour rappel, il y a de cela quelques jours, le ministère de l’Intérieur, avait demandé aux usagers des motos avec des plaques d’immatriculation gouvernementales de se faire enregistrer.

Journal iwacu burundi