Tanzanie : alternance alimentaire dans les camps de réfugiés burundais
Depuis le mois dernier, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés et le Programme Alimentaire Mondial ont substitué les quantités de petit pois par celles des haricots. Les réfugiés se réjouissent mais demandent que la quantité soit revue à la hausse. (SOS Médias Burundi)
Depuis mi-octobre dernier, les réfugiés burundais installés dans différents camps en Tanzanie ne reçoivent plus le petit pois. Il a été remplacé par le haricot. Les bénéficiaires apprécient cette alternance de la ration alimentaire. “C’est vraiment une bonne chose même si c’était trop tard. Depuis 2015, on recevait le petit pois seulement et surtout en quantité insuffisante. Pour le moment, la quantité de haricots qu’on nous donne est assez suffisante pour joindre les deux bouts du mois”, réagissent des familles de réfugiés.
La quantité a aussi été revue à la hausse. “Par exemple, moi je recevais 14 kg de petit pois, et pour le moment j’ai reçu 20 kg de haricot pour une famille de 4 personnes”, indique un père de famille à Nduta.
Ils disent aussi être satisfaits par la qualité de haricots distribués. “Ils sont de bonne qualité et la soupe qui en découle aidera sans doute nos enfants en bas âge du moment qu’ils ont besoin de plus de vitamines”, indiquent des mères d’enfants.
Cependant, d’autres réfugiés disent que cette nouvelle alimentation nécessite plus de bois de chauffage pour la cuisson. “Le petit pois pouvait être cuit en moins d’une heure, mais le haricot nécessite plus de deux heures. Et c’est très pénible dans un environnement comme le nôtre où les combustibles manquent cruellement”.
Des réfugiés demandent au HCR d’augmenter la quantité de bois de chauffage, où de plaider afin qu’ils soient autorisés d’aller chercher les combustibles dans les forêts environnantes.