Thierry Vircoulon: « Le déficit budgétaire et l’armée, les deux enjeux majeurs de la crise burundaise »
Bruxelles - Alors que le dialogue interburundais a été repoussé au 21 mai, le consultant senior de l’International Crisis Group pour l’Afrique centrale, Thierry Vircoulon, juge que la position du gouvernement burundais de ne pas vouloir s’asseoir à la même table que le CNARED n’est pas tenable. « Il faut qu’à un moment les parties se rencontrent et il est important que l’opposition politique et la société civile participent à ce genre de discussions ». Le choix des participants de la prochaine réunion prévue à Arusha reste à faire, mais la phase actuelle de la crise burundaise ne se limite pas à cet enjeu. Dans cet entretien accordé à Infos Grands Lacs, Thierry Vircoulon se penche sur l’impact des suspensions de l’aide internationale, et notamment celle de l’UE, dans le budget de l’Etat, ainsi que les tensions internes au régime de Bujumbura, qui selon lui « ne subsistent pas pour le moment ».
Propos recueillis par Joshua Massarenti pour Infos Grands Lacs, en partenariat avec VITA/Afronline (Italie).