Trois anciens miliciens Kamuina Nsapu tués dans des accrochages au Kasaï
Au moins Trois proches du chef coutumier Kamuina Nsapu, dont la mort avait déclenché en septembre 2016 un cycle de violences meurtrières dans la province du Kasaï, ont été tués lors d'accrochages dans la nuit de lundi à mardi.
Des disciples de Kamuina Nsapu « se sont affrontés [dans la nuit de lundi à mardi, ndlr], il y a eu trois morts dont l’apôtre Kanku Nkata et plusieurs blessés », a annoncé à l’AFP dans un message électronique Denis Kambayi, gouverneur de la province du Kasaï-central.
Ancien adjoint du chef traditionnel Jean-Pierre Pandi, alias Kamuina Nsapu, Kanku Nkata a pris la tête de l’insurrection à la mort de celui-ci, le 12 août 2016, au cours d’une opération de police. Il avait finalement déposé les armes en avril 2017, avant de remettre ses hommes aux autorités pour sceller la paix.
Nommé à la tête de la garde civile
Un an plus tard, il avait été nommé à la tête de la « garde civile » du gouverneur du Kasaï-central, selon une série d’arrêtés pris par le gouverneur Kambayi. Celui-ci avait par la suite nié l’avoir désigné à ce poste.
L’insurrection des Kamuina Nsapu a plongé la province du Kasaï dans une déferlante de violences de septembre 2016 jusqu’à mi-2017. Au moins 3380 personnes, femmes et enfants compris, ont été tués lors de ces violences, selon un décompte de l’Eglise Catholique. Et au moins 1,4 million de Congolais ont été déplacés.
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